Dans une lettre adressée au ministre Helder, des groupes d’intérêt, des médecins généralistes, des clients, des prestataires de soins, des assureurs maladie et des municipalités appellent à un changement dans le traitement des problèmes de santé mentale et au développement de la résilience mentale.
Selon eux, trop de personnes souffrant de problèmes de santé mentale se retrouvent encore sur une liste d’attente, un problème persistant sur lequel travaillent les partenaires impliqués dans le secteur. Leur principal objectif est d’aider les personnes atteintes de maladies mentales aussi rapidement et efficacement que possible et de veiller à ce qu’elles arrivent au bon endroit dans le système de santé mentale. Dans leur lettre, les partenaires de la chaîne de la santé mentale soulignent également comment les risques sociaux augmentent le risque de problèmes mentaux et insistent donc sur la nécessité de garantir une société qui exerce moins de pression sur nous en tant qu’individus et qui favorise la cohésion.
Ils appellent à l’élaboration de politiques générales qui renforcent la santé mentale et s’axent sur la prévention. La mise en œuvre de traitements aussi efficaces que possible et l’organisation d’un filet de sécurité suffisant dans la communauté sont également des priorités essentielles. En effet, selon les partenaires, c’est au niveau local et régional que se trouvent les meilleures possibilités de s’attaquer aux problèmes sous-jacents par une collaboration multipartite. Les assureurs de santé et les municipalités concluront des accords communs via des agendas de coopération régionale portant, entre autres, sur le financement structurel des soins et de l’accompagnement. Pour réduire le temps d’attente dans les soins spécialisés en santé mentale, les partenaires impliqués ont déjà introduit un nouveau système d’escalade, qui renvoie les patients vers des spécialistes au sein ou en dehors de la région en cas d’indisponibilité et, qui, en dernier ressort, laisse au ministre Helder le soin de trouver une solution si aucune n’a pu être trouvée lors des étapes précédentes. En outre, les partenaires de toutes les régions travaillent ensemble pour résoudre les problèmes locaux liés aux listes d’attente. Ces discussions régionales entre les médecins généralistes, les prestataires de soins de santé mentale, les patients et les assureurs maladie sont essentielles pour améliorer la coordination.